La préhistoire
L'antiquité
Le Moyen-Âge
La Renaissance
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Arts antiques (de -3800 à 476 de notre ère)
L'apparition de l'écriture pour la première fois en Mésopotamie vers -3400 (écriture cunéiforme), puis en Egypte (-3200, hiéroglyphes), en Chine (-1200, pictogrammes), en Amérique centrale (-500, logogrammes), marque la fin de la préhistoire puisque les humains commencent à produire des écrits autour de leurs activités, permettant aux archéologues et aux historiens d'en retrouver plus tard les traces et donc de mieux comprendre ce passé.
L'apparition du langage écrit, extension révolutionnaire de la mémoire humaine, est une nécessité dans la nouvelle organisation des groupes humains qui deviennent toujours plus denses et interagissent entre eux par le commerce ou la guerre. Depuis leur sédentarisation et l'émergence des villes, les hommes ont étendu leurs territoires, se sont spécialisés dans des métiers, découvert de nouvelles techniques d'où sont issues les premières sciences, ont accumulé des réserves et des richesses, se sont donné une administration et des chefs de plus en plus puissants, ont imaginé des divinités expliquant le surnaturel ou le sens de la vie, et en ont fait des religions.
Les premières civilisations apparaissent à partir de -3500 dans les plaines fertiles de Mésopotamie (Sumériens) et d'Egypte, puis en Amérique du Sud (Caral), en Afrique (Sabéens) et en Asie (Indus et Chine).
L'art résulte alors souvent de la volonté des élites de forts pouvoirs politiques et religieux étroitement liés. qui veulent durablement marquer les esprits, au-delà de leur puissance militaire ou commerciale. Les architectes sont ainsi chargés de construire des palais, des tombeaux ou des temples toujours plus impressionnants et richement décorés. Les sculpteurs et les peintres sont des artisans qui doivent y travailler à la gloire des maîtres ou des héros, de leurs exploits ou de leurs dieux, de façon plus ou moins figurative, symbolique, idéalisée et codifiée.
Pendant toute la période antique et médiévale, les peintres utilisent la "tempera", technique de peinture à l'eau utilisant le jaune d'œuf ou l'œuf entier comme médium pour lier les pigments.
Pendant toute la période antique et médiévale, les peintres utilisent la "tempera", technique de peinture à l'eau utilisant le jaune d'œuf ou l'œuf entier comme médium pour lier les pigments.
Art de l'Egypte antique (de -3800 à -30)
L'Egypte antique se caractérise par la très longue stabilité du culte de la personnalité envers le pharaon, fils des dieux, sans lequel il n'y a que désordre. Même les envahisseurs successifs perses, grecs et romains, également polythéistes, adopteront localement le modèle égyptien et sa culture où les rites funéraires ont une grande importance, permettant à l'art de conserver de nombreuses constantes jusqu'au dernier des 345 pharaons. Les artistes sont de simples artisans, de père en fils.
Gizeh - Pyramides, tombeaux de Khéops, Khéphren et Mykérinos, et 3 pyramides de reines (-2700 -2200) |
Louxor - Tombe de Néfertari (-1249). |
Masque de Toutânkhamon (-1327) or, verre et pierres semi-précieuses |
Hippopotame en faïence (-1900) |
Art de la Grèce antique (de -1000 à 450)
Bien que le morcellement de son territoire, constitué de nombreuses îles aux différents régimes politiques, fluctuant entre tyrannies et premières démocraties, n'a que très rarement et douloureusement permis une unité politique, la Grèce antique étendra son influence sur tout le bassin méditerranéen jusqu'en Afghanistan, à la fin de la période dite "classique", avec les conquêtes d'Alexandre le Grand vers -330.
Son unité se base sur une langue unique et sur une culture commune où les premières philosophies abordent le monde en mettant l'homme au centre de ses réflexions, comme acteur de sa propre destinée, mais où les femmes sont exclues des responsabilités politiques de cités employant de nombreux esclaves. Les très nombreux dieux, immortels et anthropomorphes, sont en fréquente interaction avec la nature et la vie quotidienne, et les Grecs leurs consacrent de nombreux rituels.
C'est principalement par la sculpture en pierre et en bronze qu'ils manifestent leur piété envers leurs divinités même si ce n'est pas la seule source d'inspiration. Le nu surtout masculin est très présent avec une recherche de perfection corporelle. Si à l'origine la sculpture ne représente jamais de personnes réelles, le portrait sculpté se développe vers la fin de la période classique.
La peinture se fait essentiellement sur des panneaux de bois dont il ne restera rien et sur une profusion de poteries avec des motifs géométriques au début puis des sujets de plus en plus variés y compris érotiques.
Longtemps considérés comme des techniciens initiés par leur père ou un patron, les peintres et les sculpteurs grecs n'acquièrent de reconnaissance qu'au cours de la période classique et certains sont alors devenus très célèbres.
Athènes - Le Parthénon (-447 -432) conçu par l'architecte Ictinos et le sculpteur Phidias |
Dieu du cap Artémision (Zeus ou Poséidon ?) Statue en bronze à la cire perdue (-460) |
Vénus de l'île de Milo (Aphrodite ? ) Statue en marbre (-150 -130) |
Cratère du peintre Euphronios (-515) Poterie à figures rouges représentant la mort de Sarpédon, enlevé par Hypnos et Thanatos |
Art de la Rome antique (de -753 à 476)
Malgré une histoire politique très complexe faite de luttes internes au sein successivement d'une fédération de royaumes, d'une république puis d'un empire, s'appuyant sur un principe de citoyenneté restreint dont sont exclus les femmes, les étrangers, les esclaves et les affranchis, mais suffisant pour alimenter ses armées en légionnaires, Rome s'étendra jusqu'aux limites géographiques connues de l'époque. La "paix romaine" (pax romana) favorisera son influence sur une grande partie du monde occidental au travers de son modèle de gouvernance (sénat), de l'urbanisation, du droit, de la langue, de la technologie et de l'art.
La religion polythéiste romaine, très perméable aux cultes des régions conquises, est indissociable de la vie sociale et politique qui accorde une grande importance aux divinations des augures. Les nombreux et immuables rites publics ou privés sont faits de processions, sacrifices et banquets en l’honneur des dieux ou des ancêtres.
A la suite de la conquête de la Grèce, l’art romain s'inspire surtout de l’art grec auquel s'ajoutera plus tard un art officiel voué au culte de l’empereur, mais développe aussi les portraits, les mosaïques, les théâtres et invente les thermes, les bustes, les aqueducs ou les arcs de triomphe.
La peinture offre une grande variété de sujets à l'intention des citadins fortunés : animaux, natures mortes, scènes de vie courante, paysages. Elle est parfois utilisée dans les cortèges de triomphe pour relater les victoires militaires par tableaux successifs.
Même s'il bénéficie parfois d'une certaine réputation, l'artiste romain n'a qu'un modeste statut d'artisan et reste inconnu, car d'une part, Rome privilégie l'art du discours et place les objets artistiques au rang de décoration, et d'autre part, le travail de l'artiste est très spécialisé et segmenté. La contrepartie est une relative démocratisation de l'art autorisant de petites innovations stylistiques.
A la suite de la conquête de la Grèce, l’art romain s'inspire surtout de l’art grec auquel s'ajoutera plus tard un art officiel voué au culte de l’empereur, mais développe aussi les portraits, les mosaïques, les théâtres et invente les thermes, les bustes, les aqueducs ou les arcs de triomphe.
La peinture offre une grande variété de sujets à l'intention des citadins fortunés : animaux, natures mortes, scènes de vie courante, paysages. Elle est parfois utilisée dans les cortèges de triomphe pour relater les victoires militaires par tableaux successifs.
Même s'il bénéficie parfois d'une certaine réputation, l'artiste romain n'a qu'un modeste statut d'artisan et reste inconnu, car d'une part, Rome privilégie l'art du discours et place les objets artistiques au rang de décoration, et d'autre part, le travail de l'artiste est très spécialisé et segmenté. La contrepartie est une relative démocratisation de l'art autorisant de petites innovations stylistiques.
Rome - Le Colisée (72-80) Amphithéâtre de 50 000 spectateurs destiné aux jeux du cirque |
Groupe de Mars et Vénus (vers 150) |
Buste présumé de Jules César (-48) |
Mosaïque de Pompéi (-100) |
Art de l'Inde védique
Arts d'Amérique précolombienne
Arts d'Amérique précolombienne
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